Paroles libres, les lieux de l'enfance
Cette rencontre a été imaginée à partir du constat suivant : il existe dans la Cité peu de lieux et/ou d’occasions qui permettent à la parole de l’enfant et des jeunes de se déployer et d’inspirer des initiatives qui considèrent réellement leur apport.
Mis à part le milieu scolaire qui en général s’emploie à « formater » cette parole et le milieu familial qui, étant du domaine privé reste une donnée difficilement mesurable, nous constatons que la parole de l’enfant est fort discrète sur la scène sociale.
Quand elle est prise en compte, l’enfant est souvent transformé en petit consommateur en devenir, comme individu à prendre en charge ou comme futur adulte plutôt que comme acteur de son propre développement, consulté à propos des enjeux qui le concernent.
Quels sont les lieux ou quelles sont les scènes qui l’invitent à manipuler et à verbaliser ses actes et ses pensées dynamiques, à en découvrir la puissance de création et d’innovation?
Tous les jours, le fil de l’actualité nous fait prendre acte que « les valeurs qui soutenaient les projets de société perdent de leur pertinence et leur caractère de recevabilité pour les nouvelles générations » qui n’y trouvent plus réponse à leurs aspirations profondes et leurs exigences en manque d’avenir. « Cet état de fait entraine la nécessité logique de nouveaux fondements, de nouveaux ensembles sociaux » qui devront trouver leur émergence dans l’esprit et le corps des enfants.
Immergé dans ce monde en pleine mutation qui l’entoure et l’interroge, l’enfant doit faire l’expérience qu’il peut trouver dans la parole une ressource qui fait exister sa singularité dans l’espace commun du dialogue avec les autres.
Sans dire que l’enfant a toujours raison sur ce qu’il avance, il est urgent de considérer sa pensée en train de naitre, mais surtout de la placer au centre d'une recherche plus vaste qui considère que l’être humain à l’état d’enfance est notre égal. Si l’on pose que l’enfant nait et grandit entre autres en fonction des représentations de l’enfance propres à son entourage et à son époque, il faut agir sur ces représentations à partir de « l’énigme lumineuse », non prévisible, que peut faire apparaitre le questionnement de l’enfant sur la condition humaine.
R. Levin, psychanalyste argentin, soutien que « L´enfance a plus de pouvoir que la politique parce qu'elle incarne le manque de réponse aux questions sur la condition humaine. » Mais, par définition, la politique doit éliminer/intégrer tout pouvoir qui défie le sien. Ce qui est tragique est le suivant paradoxe : le pouvoir de l'enfance est subi par le plus fragile des humains; l'enfant.
Il postule aussi que comme conséquence de cette idéologie, l'enfant devra endurer des privations éducatives, sanitaires et alimentaires causées par des politiques économiques qui le négligent et le regardent du coin de l'œil.
Bien sûr, des organisations telles l’UNICEF ou l’ONU travaillent depuis plusieurs années à faire reconnaitre les droits de l’enfant. En 1989 était ainsi signée à L’ONU la convention internationale relative aux des droits de l’enfant. L’initiative mondiale de l’UNICEF appelée Villes amies des enfants (Municipalité amie des enfants, au Québec) favorise également l’application des principes énoncés dans cette Convention par les gouvernements locaux.
Une Ville amie des enfants publie périodiquement des rapports sur la situation des enfants de sa communauté dispose d’un défenseur indépendant des droits de l’enfant, offre des mécanismes permettant aux enfants de faire entendre leur voix et met en œuvre d’autres mesures essentielles qui tiennent compte de l’intérêt supérieur de l’enfant dans l’élaboration et la coordination des politiques, des services et de toute autre action prise par le gouvernement.
Cependant, notre Ville est-elle dotée de mécanismes de gouvernance qui permettent aux enfants de participer à la prise de décisions ayant une incidence sur leur vie?
Par Caroline Simonis, Le Cercle, juin 2016.
Photo : Un père récrée de manière numérique, et avec des objets du monde réel, les petites oeuvres dessinées par son fils Dom de six ans (source).
Stéphane Leman-Langlois, professeur de criminologie, Université Laval
PAROLES SOUS SURVEILLANCE, CRÉATION ET ALIÉNATION
Comment la technologie génère des systèmes de surveillance et d’auto-surveillance volontaire
Naturellement, il n’y avait pas de moyen de savoir si à un moment on était surveillé. Combien de fois, et suivant quel plan, la Police de la Pensée, se branchait-elle sur une ligne quelconque, personne ne pouvait le savoir. On pouvait même imaginer qu’elle surveillait tout le monde, constamment... On devait vivre, on vivait, car l’habitude devient instinct, en admettant que tout son émis était entendu et que, sauf dans l’obscurité, tout mouvement était perçu.
George Orwell, 1984
Avec l’avènement des technologies de l’information et des communications, nous vivons aujourd’hui à l’intérieur d’un vaste champ d’images, d’algorithmes et de métadonnées qui nous définissent, dissèquent ce que nous sommes, ce que nous pensons et ce que nous consommons tant dans l’espace que dans le temps. Si nous jouissons sans trop de pudeur et parfois avec beaucoup d’insouciance de cet extraordinaire potentiel mis à notre disposition en quelques clics, faut-il rappeler que l’ensemble de ces informations peut être analysé et exploité par les gouvernements mais aussi par le secteur privé, et même criminalisé, souvent à notre insu ou sans notre consentement.
Plusieurs s’inquiètent de la montée en puissance de la capacité de surveillance développée au fil des ans, prétextant que « Big Brother » n’est plus une fiction mais une réalité qui a pour nom Google, Apple, Facebook, Amazon, ou encore agences nationales de sécurité, centrales de renseignements, etc. Exagération, théorie du complot farfelue? Ne sommes-nous pas déjà entrés de plain-pied dans ce que Michel Foucault décrivait dès 1975 (dans l’ouvrage Surveiller et punir : Naissance de la prison) comme « une société non du spectacle mais de la surveillance. Nous ne sommes ni sur les gradins, ni sur la scène, mais dans la machine panoptique, investis par ses effets de pouvoir que nous reconduisons nous-mêmes puisque nous en sommes un rouage ».
Quarante ans plus tard, le constat n’est que trop vrai et chaque jour la machine grossit, imposant ses codes et ses règles aux utilisateurs dont le nombre ne cesse d’augmenter. Aux dires de certains, nous n’avons encore rien vu. La révolution quantique, le "deep learning", les progrès de l’intelligence artificielle ou des réseaux de neurones artificiels ouvriront de nouvelles avenues pour le meilleur mais aussi pour le pire, un pire qui nous laissera, malgré les promesses de liberté et d’accessibilité aux savoirs, toujours plus dépendants et plus fragiles au cœur de la machine que nous alimentons de notre intimité pour prouver et se prouver que nous existons.
Dans le contexte actuel d’insécurité — réel, supposé voire exagéré —, la surveillance est devenue un véritable enjeu — et un marché — qui permet de justifier la mise en place de politiques de gestion et de contrôle de l’information. La vidéosurveillance en est un parfait exemple, présente partout dans les villes et pas seulement dans les grandes agglomérations, braquant sur nos moindres faits et gestes un regard omniprésent et omnipotent. Nombreux sont ceux qui dénoncent cette dérive sécuritaire mise en place par les pouvoir publics prétextant une aliénation de l’espace public où l’individu, se sachant surveillé, s’assujettit de lui-même au cadre normatif édicté par l’autorité surveillante et peut ou même doit devenir sujet de surveillance et rapporter tout comportement jugé « inapproprié ». La délation est encouragée, s’organise, et nous devenons tous des cibles potentielles.
Tandis que chercheurs, spécialistes en cybersécurité et « bidouilleurs » géniaux tentent d’élaborer et de mettre en place des contrepouvoirs capables de garantir aux utilisateurs une certaine confidentialité quant aux informations échangées (notamment par le cryptage), plusieurs artistes ont mis à profit ces technologies pour en faire des créations artistiques en les détournant pour mieux les questionner. C’est notamment le cas de l’artiste canadien David Rokeby qui - selon Léa Snider - « par le biais de ses propres logiciels de création (…) cherche à redéfinir l’esthétique de la vidéosurveillance. La singularité de son art provient d’un intérêt marqué pour la dimension temporelle des œuvres et d’une exploration continue de l’œuvre numérique de surveillance au-delà du principe commun de l’interactivité. »
Paroles sous surveillance, création et aliénation est aussi l’occasion d’aborder la question de la liberté d’expression, du contrôle de l’information et de la censure dans un contexte de mondialisation des savoirs et de concentration des sources de diffusion aux mains de quelques-uns.
Photo 1 : FRONT 404 (Thomas voor't Hekke et Bas van Oerle), Orwell's Birthday Party, 25 juin 2015, 110e anniversaire de George Orwell, série d'installations de caméras, Utrecht, Pays-Bas. Source : front404.com/george-orwells-birthday-party
Photo 2 : Une télévision géante dans une capsule, 2008, installation dans la station de train sud de Vienne, Autriche, station fermée en 2009 et démolie en 2010.
Pour écrire, et pour mener ma vie en général, je me tiens informée. Ainsi, je sais qu’on est surveillé quand on circule sur l’Internet, et qu’il peut arriver des ennuis tels que le vol d’identité. Dans d’autres pays, ce sont de véritables tragédies, l’emprisonnement, la torture ou la mort qui peuvent découler de paroles ou d’écrits diffusés. Les grandes causes liées à la liberté d’expression, proches du journalisme et de l’actualité, sont nobles. Je me réjouis que ces causes et ces problèmes mobilisent des gens, et puisse la liberté triompher !
Mais la censure, pour moi, ce n’est pas seulement une question de surveillance par des gouvernements.
Ma liberté d’écrivaine de science-fiction et fantastique est de modeste envergure. J’ai l’impression qu’elle a diminué. En 1974, quand j’ai publié mon premier livre, une vingtaine de critiques et de recensions ont paru dans différents journaux, j’ai été interviewée et tout le tralala : je publiais un roman et, du coup, on m’offrait une tribune. Tandis que maintenant, si je publie un livre, il recevra une ou deux critiques, dans une ou deux publications spécialisées. Je peux raconter ce que je veux ; en ce sens, je suis parfaitement libre. Mais je n’intéresse qu’un petit nombre.
Mon expérience n’a rien d’exceptionnel ; bien des gens des milieux culturels en vivent de semblables. La différence entre les amateurs et les professionnels s’estompe : à quelques exceptions près (et félicitations à ces exceptions !), tous ne tirent, au mieux, que des revenus d’appoint de leurs œuvres. Faudra-t-il redéfinir la qualité d’une œuvre, si un créateur « reconnu » n’a pas plus de visibilité ou de revenus qu’un amateur doté d’un bon réseau d’amis ?
La place publique me semble un lieu de censure assez strict, où règne une rectitude politique à géométrie variable. Si une œuvre, conçue pour une certaine sous-culture, se voit condamnée à l’aune des valeurs d’un autre groupe, y a-t-il lieu de reconsidérer cette œuvre ? Cette sous-culture se remettra-t-elle en question ? Se cantonnera-t-elle dans sa différence ? L’autre groupe changera-t-il de position ? La mondialisation fait naître toutes sortes de situations qui touchent la censure, volontaire ou non.
À mon sens, il est bon que les écrits foisonnent, des messages textes aux romans. Il y a des exagérations, des médisances, des insultes, des mensonges et toutes sortes de tensions, mais la profusion actuelle va mener quelque part. Chaque livre, chaque message, sage ou fou, intéressant ou non, correctement compris ou non, implique des gens qui vivent cette expérience de communication.
Nous sommes surveillés, certes, et cela fait partie de l’ensemble. Mais tant de gens peuvent malgré tout explorer la parole, à l’échelle planétaire ! Les deux sortes de censure demeurent, celle des autorités qui, dans le but avoué de protéger les citoyens, vont faire de la surveillance, à bon ou mauvais escient ; et celle de la popularité, qui, pour fournir aux gens ce qu’ils veulent comme discours artistique et social, va favoriser ce que le grand public trouve valable.
La liberté, quelle qu’elle soit, aura toujours un prix.
Esther Rochon est venue tôt à l’écriture puisqu’en 1964, âgée d’à peine seize ans, elle obtenait, ex aequo avec Michel Tremblay, le Premier Prix, section Contes, du concours des Jeunes Auteurs de Radio-Canada. Depuis, elle a publié de nombreux ouvrages qui lui ont valu, entre autres, quatre fois le Grand Prix de la science-fiction et du fantastique québécois. Née à Québec, habitant Montréal depuis fort longtemps, Esther Rochon a fait des études supérieures en mathématiques tout en devenant une fervente adepte de la philosophie bouddhiste. Elle a reçu en 2015 le prix « Hommage visionnaire » pour l’ensemble de son œuvre, soulignant son apport exemplaire aux littératures de l’imaginaire en Amérique francophone.
Quelques-uns de ses titres récents parus chez Alire :
La Splendeur des monstres (2015); La Rivière des morts (2007); La Dragonne de l’aurore (Le cycle de Vrénalik, 2009); L’Aigle des profondeurs (Le cycle de Vrénalik, 2002); Lame (Les Chroniques infernales, 2008); Sorbier (Les Chroniques infernales, 2000); Or (Les Chroniques infernales, 1999).
Crédit photo : Louise Leblanc
Guillaume Latzko-Toth est professeur agrégé au Département d’information et de communication de l’Université Laval, où il enseigne notamment les enjeux sociaux des médias numériques, et codirecteur du Laboratoire de communication médiatisée par ordinateur (LabCMO). Ses recherches et publications portent sur l’histoire et sur les usages des médias sociaux et des technologies numériques, ainsi que sur les enjeux éthiques de l'utilisation des traces numériques déposées par les internautes dans les espaces en ligne. Il est membre du Centre interuniversitaire de recherche sur la science et la technologie (CIRST).
Matthieu Dugal, animateur
Diplômé en journalisme et en sciences politiques, Matthieu Dugal pratique le métier de journaliste, d’animateur et de chroniqueur depuis 20 ans. Tour à tour journaliste aux nouvelles à la radio de Radio-Canada au Saguenay, rédacteur à RDI Montréal, pigiste pour Le Devoir, Voir, Urbania, Ici Montréal, Le Soleil, animateur et journaliste à TV5, il a aussi animé pendant 4 ans l'émission « Méchant Contraste! » présentée sur les ondes de Télé-Québec. Il anime depuis 2011 l’émission de culture numérique « La sphère » sur Ici Radio-Canada Première et, depuis 2014, il est chroniqueur hebdomadaire à Paris sur l’émission « 300 millions de critiques » animée par Guillaume Durand et diffusée dans plus de 200 pays et territoires sur les ondes de TV5 Monde. Dans le Téléjournal 22 h animé par Céline Galipeau sur Ici Radio-Canada Télé on peut le voir dans une chronique techno hebdomadaire, ainsi que dans 8 stations régionales de Radio-Canada partout au Canada. Chaque vendredi, il tient aussi une chronique techno dans le retour à la maison « Le 15-18 », animé par Annie Desrochers sur les ondes d'Ici Radio-Canada Première. À l’hiver 2015, Matthieu Dugal a aussi remplacé à pied levé Marie-France Bazzo à la barre de Bazzo.Tv sur les ondes de Télé-Québec.
Crédit photo : Radio-Canada
- Fraude et vol d'identité : comment vous protéger
- Surveillance : le citoyen suspect
- Caméras de surveillance : que dit la loi?
- Les caméras de surveillance prolifèrent à Québec
- Éradiquer Facebook pour sauver la démocratie
- Les algorithmes sont-ils immoraux?
- Comment Facebook vous permet de surveiller l’activité nocturne de vos amis
- Première défaite d’un professionnel du go contre une intelligence artificielle - un programme de Google DeepMind a relevé le défi du jeu de go, sur lequel planchent depuis des décennies les chercheurs en intelligence artificielle, une étape historique
- « Pretty Easy Privacy », le chiffrement automatique par défaut pour tous
- Internet. Edward Snowden : « Laissez tomber Dropbox, Facebook et Google »
- Quelle liberté d’expression face aux discours de haine sur Internet?
- Facebook vous suit, même si vous n’y êtes pas inscrit
- Facebook tancé par les régulateurs français
- Une cyber-guerre enclenchée par Daech causerait beaucoup de dégâts
- Une appli pour être suivi dans la vraie vie
- Délivrez-vous de Google, Apple, Facebook et Amazon!
- T’as de belles data, tu sais.
- Un hôpital américain paralysé par des pirates informatiques
- Le grand retour du racket aux fichiers verrouillés
- Une intelligence artificielle peut-elle devenir présidente des États-Unis?
- Intelligence artificielle : quand la machine imite l’artiste
- Comment l'ONU utilise la reconnaissance de l'iris pour nourrir les réfugiés syriens
- FBI et Apple s'affrontent sur le chiffrement de l'iPhone
- Hello Barbie et les failles de sécurité des jouets connectés
- Apple et la NSA relancent le grand débat sur le chiffrement
- Le secret du bonheur est-il dans le contrôle de l’information?
- Robots tueurs : un problème mondial méconnu
- Réseaux sociaux. 5 nouvelles émotions sur Facebook – et une tonne de données sur vous
- Les Américains utilisent des armes informatiques contre le groupe EI
- Délateurs en pantoufles
- Un logiciel de racket vise les utilisateurs de Mac
- Rendez-vous au café pour une « cryptoparty »
- La bataille de l'homme contre la machine a débuté sur un plateau de jeu de go
- Oliver Stone a dû tourner son film sur Snowden en Allemagne à cause de la NSA
- Un informaticien capable de pirater n'importe quel compte Facebook
- T’as de belles data, tu sais // Transformer nos données en œuvres d’art? C’est le travail de Laurie Frick.
- De l’art pour dénoncer la surveillance
- A Berlin, des artistes contre la surveillance numérique
- En images : la surveillance et le Big Data vu par des artistes
- Intelligence artificielle : quand la machine imite l’artiste
- Du duo FRONT404 > Orwell's Birthday Party > panoptICONS Utrecht - Vidéo 1
Marc Séguin, artiste et romancier
Maya Cousineau Mollen, activiste et poète
Maya a suivi les conseils familiaux et ses premiers textes se retrouvent dans Littérature amérindienne du Québec. Écrits de la langue française de Maurizio Gatti, puis dernièrement dans les revues Moebius et Littoral. Elle se prépare à présenter un texte dans le cadre d’un projet de collectifs d'écrivains autochtones, initié par Michel Jean. Elle se voit comme une poète hybride et une Québécoise-Innue. Elle est co-fondatrice de l'Association étudiante des Premières nations à l'Université Laval, maintenant devenue l'Association étudiante autochtone (AÉA), puis également co-fondatrice du Conseil des jeunes des Premières nations du Québec et du Labrador en 2001 suite au Sommet du Québec et de la jeunesse. Travaillant dans le domaine des premières nations, que ce soit du côté autochtone ou québécois, son parcours professionnel aura toujours eu comme mission de construire des ponts ou d'avancer à petit pas vers le mieux-être des communautés. Elle fut, il y a quelques années, une militante, mais elle a préféré se concentrer sur un travail de terrain auprès des communautés par la suite.
Yvan Simonis, psychanalyste et anthropologue
Nicholas Belleau, animateur