Seul dans l'arène, Mathieu Arsenault livre un monologue ininterrompu. Avec son écriture comme seul dispositif scénique, il critique l'industrie culturelle, confronte le public à ses habitudes de consommation, mais dévoile aussi l'inquiétude qui se trouve derrière notre époque, celle d'être oublié, effacé. Avec la complicité de Christian Lapointe, qui avait révélé la puissance scénique de son écriture en 2008 avec Vu d'ici, Arsenault vient maintenant se dévoiler à titre de performeur.
Processus de création
Comment rendre compte du phénomène de la pensée qui parvient à devenir écriture? Comment témoigner de la dichotomie entre la figure de l'auteur et celle du protagoniste à qui il donne la parole? Est-ce que toute écriture est autobiographique? Dans un aller-retour entre mise en jeu d'une figure fictionnelle, enquête sur l'écriture, conférence d'un auteur et performance scénique, Arsenault cherche à parler de son temps par tous les moyens. Se prêtant au jeu de l'interprète, l'auteur cherche les espaces entre sa posture et les modalités de son expression. Partant d'une interprétation libre de l'approche du jeu développée par Christian Lapointe, l'auteur-performeur s'approprie l'oralité découlant de son œuvre et s'oblige ainsi à porter pleinement le contenu de celle-ci. Suivant en amont à la Maison de la littérature une suite d’ateliers avec Lapointe sur la question de la parole en scène, apprenant sa partition par cœur aidé de Jocelyn Pelletier, interprète de Vu d'ici, qui agit ici à titre de répétiteur, Arsenault se mouille et assume le contenu de son écriture dans un face à face avec son lectorat.
Mathieu Arsenault
Mathieu Arsenault est auteur et critique. Son dernier livre, La morte, a été publié Quartanier en 2020. Trois de ses livres précédents, Album de finissants, Vu d'ici et La vie littéraire ont été adaptés au théâtre. Il a aussi écrit Le guide bars et pubs de Saguenay et Le lyrisme à l’époque de son retour. On peut acheter ses t-shirts et autres objets littéraires sur doctorak.co, sa boutique en ligne.
© photo : Arnaud Ruelens-Lepoutre
Vidéo promotionnelle où l'on voit Christian Lapointe passer la serpillère
Extrait d'un peu moins de 5 minutes.
- Critique publiée le 24 mars 2021 dans Le Soleil, par Geneviève Bouchard
- Article publié le 24 mars 2021 dans Le Bourdon du fauborg, par Pascaline Lamare
- Article publié le 23 mars 2021 dans Le Journal de Québec, par Yves Leclerc
- Critique publiée le 24 septembre 2020 dans Spirale, par Marion Malique
- Article publié le 23 septembre 2020 dans pieuvre.ca, par Hugo Prévost
- Critique publiée le 23 septembre 2020 dans Jeu, par Mégane Desrosiers
- Article publié le 22 septembre 2020 dans Arp.média, par Nancie Boulay
- Article publié le 21 septembre 2020 dans Arts et culture, par Thomas Duret
- Article publié le 21 septembre 2020 dans atuvu.ca, par Laure Neria
- Article publié le 20 septembre 2020 dans En toutes lettres, par Mario Cloutier
- Article publié le 12 septembre 2020 dans Le Devoir, par Marie Labrecque
- Article publié le 9 septembre 2020 dans La Presse+, par Stéphanie Morin
- Article publié le 31 août 2020 dans Broadway World, par BWW News Desk
- Article publié le 31 août 2020 dans MontrealTheatreHub.com, par Camila Fitzgibbon
- Article publié le 31 mars 2017 dans Ledélit, par Joseph Boju
- Mention du spectacle dans QuoifaireàMontreal.org
- Article publié le 29 mars 2017 chez Westmountmag, par Luc Archambault
- Article publié le 29 mars 2017 chez Uzin@mo blogspot, par Marc Lajambe
- Article publié le 27 mars 2017 chez Spirale magazine, par François Jardon-Gomez
- Article publié le 24 mars 2017 chez Le plateau Pamplemousse, par Pierre de Montvalon
- Article publié le 24 mars 2017 chez Paspirepaspire.com, par Violette
- Article publié le 24 mars 2017 chez Les méconnus, par Rose Normandin
- Article publié le 24 mars 2017 chez Voir, par Marie Pâris
- Article publié le 23 mars 2017 chez Hurlevent Théâtre, par Marie-Michelle Demers
- Article publié le 23 mars 2017 à InfoCulture.biz, par Sophia Jama
- Article publié le 22 mars 2017 chez Le Devoir, par Simon lambert
- Article publié le 22 mars 2017 chez La Presse, par Mario Cloutier
- Article publié le 24 août 2016 chez Les Libraires, par Alexandra Mignault
- Article publié le 22 août 2016 chez Le Soleil, par Geneviève Bouchard
- Vice du jour le 21 mars 2017, par Simon Coutu : « Vin cheap et cubes de fromage avec l'auteur Mathieu Arsenault » :
À la radio
- Entrevue radio du 25 mars 2021 à l'émission C'est encore mieux l'après-midi, avec Anne-Josée Cameron (Art et Culture : Mathieu Arsenault au Périscope à 17h18)
- Entrevue radio du 25 mars 2021 à l'émission Première Heure, avec Patricia Tadros (Arts et spectacles, à 06h45)
- Lectures de La vie littéraire à l'émission Plus on est de fous plus on lit, animés par Marie-Louise Arsenault
- Entrevue radio du 14 mars 2017 à l'émission On dira ce qu'on voudra, animée par Rebecca Makonnen
- Entrevue radio du 21 mars 2017 à l'émission Les herbes folles, animée par Catherine Brunet
- Critique radio du 24 mars 2017 à l'émission Le Brunch à CIBL, animée par Antoine Cayouette
Avec le soutien de Recto-Verso
Rhizome remercie la Maison de la littérature de Québec qui a accueilli la résidence de création en août 2016 ainsi que Recto-Verso pour son accueil de la résidence en début mars 2017.
Ce projet est rendu possible grâce au soutien du Conseil des arts du Canada et du Conseil des arts et des lettres du Québec.
Ce spectacle comprend trois personnes en déplacement incluant l'artiste (Mathieu Arsenault).
- Coût d'acquisition du spectacle 900 $
Frais de transport et de séjour à la charge du diffuseur.
Pour discuter des conditions, contactez-nous.