Jean-Jacques Pelletier

Auteur (Qc)

Détenteur d’une maîtrise en philosophie de l’Université Laval Jean-Jacques Pelletier a enseigné la philosophie de 1970 à 2004 au cégep Lévis-Lauzon. Il a également participé à plusieurs reprises aux négociations du secteur public. Attentif à l’univers des médias, des arts et de l’informatique, les romans de Jean-Jacques Pelletier s’intéressent aussi de façon particulière à l’embrigadement idéologique, à la manipulation des individus et des foules ainsi qu’aux différentes formes d’exploitation. Ils mettent en scène des intrigues internationales qui dépeignent différents discours de pouvoir ainsi que leurs effets dans la société.

Cette orientation est particulièrement visible dans le cycle des «Gestionnaires de l’apocalypse». Par la suite, et particulièrement avec Machine God, ses romans prennent une orientation davantage polar sans renoncer aux préoccupations globales (géopolitique, terrorisme, environnement…) qui ont marqué le cycle des Gestionnaires. Les thèmes évoqués dans les romans ont été abordés de façon plus explicite dans une série d’essais consacrés à la montée aux extrêmes dans les sociétés occidentales contemporaines : Les Taupes frénétiques, La Fabrique de l’extrême et La Prison de l’urgence. La passion de l’auteur pour le thriller et la géopolitique ne l’a pas empêché d’explorer l’univers du fantastique – à preuve la Bouche barbelée, nouvelle qui remportait en 1993 le concours de nouvelles de Radio-Canada. Cette recherche s’est poursuivie avec la publication de deux recueils de nouvelles : L’homme à qui il poussait des bouches et L’Assassiné de l’intérieur. Des études sur Simenon, sur Conan Doyle et sur le polar, publiées dans la revue «Alibis», ont accompagné une réflexion sur son propre travail d’écrivain. Cette réflexion a donné naissance à un essai intitulé Questions d’écriture — Réponses à des lecteurs. Outre ses activités littéraires, l’auteur travaille depuis plus de trente ans dans différents comités de retraite et de placement, dont celui du RREGOP, ce qui l’a amené à publier, avec des collaborateurs spécialistes de ce domaine : La gestion financière des caisses de retraite.

Jean-Jacques Pelletier collabore également à la revue «Alibis», dont il est un des fondateurs. Il y a notamment tenu une chronique épisodique intitulée La réalité, c’est pire. Il y a aussi publié des articles, des nouvelles ainsi qu’une novella ayant pour thème le phénomène de la radio poubelle : Radio-Vérité — La radio du vrai monde. Il réside à Lévis et travaille présentement à divers projets d’écriture.

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